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LE PROGRAMME de MUSIQUE CONTÉE du 10 août 2008

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Programme de « musique contée » donné le dimanche 10 août 2008 à 17 heures à l’Eglise de BUGEAT

Ce qu’est ce programme de « musique contée » :

Dans ce programme sont interprétés des textes et des musiques.

Les quatre textes sont nés en Limousin, et ils ont trouvé leur inspiration dans les bourgs et les campagnes du pays de Bugeat et d’autres pays du Plateau de Millevaches. Ces textes sont lus, ou, plutôt, sont « dits », comme doivent l’être des récits légendaires, destinés à faire rêver, mais également à faire réfléchir ; ces contes mettent en lumière des personnages « romantiques » qui vivent des amours heureuses ou malheureuses.

Ces textes sont mis en « résonance », pour ainsi dire, avec des musiques pour violoncelle et pour contrebasse, ces « grosses voix » de l’orchestre ; les quatre pièces de musique accompagnent ces vies de « gens de rien » qui vivent des aventures qui sont bien celles de véritables « héros romantiques », tels que les met en scène George Sand ( qui a elle-même écrit des contes inspirés par les pays du Berry et de la Marche ) dans des œuvres, où le romantisme est présent en parallèle avec les idées sociales, comme « La Mare au diable » ( 1846 ) ; voici comment est défini, dans la préface de ce récit, ce que doit être la mission des artistes, selon George Sand :

« Nous croyons que la mission de l’art est une mission de sentiment et d’amour, ( … ) et que l'artiste a une tâche plus large et plus poétique que celle de proposer quelques mesures de prudence et de conciliation pour atténuer l'effroi qu'inspirent ses peintures. Son but devrait être de faire aimer les objets de sa sollicitude, et au besoin, je ne lui ferais pas un reproche de les embellir un peu. L'art n'est pas une étude de la réalité positive ; c'est une recherche de la vérité idéale… »

Note sur les musiques du programme :

Les quatre pièces musicales datent des années 1820 à 1920 ; elles présentent divers aspects de la musique « romantique », avec une incursion vers la musique « moderne » :

- Gioacchino Rossini, compositeur italien, (1792 - 1868), auteur d’opéras comme « Le Barbier de Séville » : Duetto pour violoncelle et contrebasse en ré majeur (1824)

- Domenico Dragonetti, contrebassiste et compositeur italien (1763 - 1846) : Valses pour contrebasse solo (composées vers 1840)

- Max Reger, compositeur allemand (1873 - 1916) : Suite pour violoncelle seul op. 131c, No 3, en si mineur (1915)

- Albert Roussel, compositeur français, (1869 – 1937), connu pour ses musiques pour ballets : Duo pour violoncelle et contrebasse ( écrit pour basson et contrebasse ) (1925).

Note sur les récits du programme :

Les quatre textes évoquent des hommes, des femmes, et leurs amours, dans les bourgs et les campagnes :

- « Le reflet dans la Vézère au pont de Chaleix » de Pierre Gandois ; on y découvre Laurent et Valérie, magiquement réunis dans un reflet de rivière

- « Le drach », d’André Léo ( 1824 - 1900 ) ; on y rencontre Marianne et sa servante Miette et leur rivalité amoureuse ; André Léo, journaliste et romancière, a évoqué la région de Treignac dans « Légendes corréziennes », publiées en 1870

- « Le tisserand, le tailleur et le berger », d’André Léo ; on y voit une histoire d’amour, celle de Baptiste et de Mélie, qui finit mal ( mais, à la fin de l’histoire, tout s’arrange ! )

- « L'épouse irlandaise des plaines d'Arvis » de Pierre Gandois ; on y voit Jane, et sa fidélité au-delà de la mort ; ce conte a été publié dans Lemouzi, no 175, année 2005.

Voici le détail du programme de notre spectacle :

Première partie

Texte : « Le drach », d’André Léo.

Musique : Gioacchino Rossini : Duetto pour violoncelle et contrebasse, en ré majeur ; Allegro / Andante / Allegro ; durée : 15 mn environ

Texte : « Le reflet dans la Vézère au pont de Chaleix » de Pierre Gandois.

Musique : Domenico Dragonetti : Valses pour contrebasse solo ; durée : 15 mn environ.

Entracte

Seconde partie

Texte : « Le tisserand, le tailleur et le berger », d’André Léo.

Musique : Max Reger : Suite pour violoncelle seul op. 131, No 3, en si mineur; durée : 20 mn environ.

Texte : « L'épouse irlandaise des plaines d'Arvis » de Pierre Gandois.

Musique : Albert Roussel : Duo pour violoncelle et contrebasse ; durée : 10 mn environ

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